Elle, c'est sa mentor. Sloan est toujours là pour elle, pour la conseiller, l'aider, et même parfois la protéger. C'était comme si elle anticipait tout, qu'elle savait quand la blonde avait besoin d'elle. Et à force, Eva en avait pris l'habitude, la considérant un peu comme la grande sœur qu'elle n'a jamais eu. Même si son côté protecteur était avantageux, il l'énervait parfois un peu, surtout en ce qui concerne les garçons. Elle qui aimait torturer un peu tous les élèves, dès qu'il s'agissait d'un individu masculin, Sloan apparaissait comme par magie et le repoussait, empêchant ainsi tout contact possible entre lui et elle. Pas qu'elle ait envie de faire ami-ami avec eux, juste qu'elle ne se sent plus libre de parler à qui elle veut, et ça la dérange un peu. D'un autre côté, elle se repose peut-être un peu trop sur sa mentor pour les cours, et là aussi, elle pourrait en avoir marre. A chacun ses défauts, Eva apprécie Sloan comme elle est et sera toujours là pour elle en cas de pépin.

Je ne sais pas trop par où commencer. Au départ, on était juste de simples coloc's. Je t'en ait fait bavé au début, te réveillant plusieurs nuits d'affilée en pleine nuit, te cachant tes affaires, te truquant tes stylos pour qu'ils explosent à ta figure pendant tes devoirs et j'en passe. Finalement, malgré toutes mes bêtises, tu m'as toujours ignorée, faisant comme si je n'étais pas là. Je pouvais mettre la musique à fond, te rabaisser, en gros t'emmerder, tu ne réagissais jamais. Et ça, ça m'a estomaquée. J'ai alors changée de comportement. Du jour au lendemain, je suis passée de la reine des chieuses à la reine du silence. J'admirais cette force que tu avais à m'ignorer, et c'est e silence que tu as fini par briser. Discutant, malgré nos si grandes différences, on a commencé à entretenir des relations amicales, sans aucune méchanceté. Soit tu pardonnes vite, soit tu as la mémoire courte, mais dans tous les cas, je trouve ça cool. Je peux vraiment dire qu'on est amies à présent, et j'aime ça. Même si parfois ton côté élève modèle m'énerve un peu, j'admire ta volonté à ne jamais te laisser déconcentrée... sauf par moi. Petit à petit, je te sors de ta coquille et te fait expérimenter les choses amusantes de ce monde. Au final, bien plus que différentes, nous sommes complémentaires.

Wyatt? Sérieusement? C'est quoi ce nom. Tes petits airs supérieurs sont à mourir de rire, tu te crois dans un cirque peut-être et remarque, tu y serais bien à ta place. Élève studieux, enfant de bourges, tu n'as véritablement rien d'attirant. Ni tes sarcasmes, ni tes sourires amusés, et encore moins tes manières d'empereur romain. Tu te prend pour César mon petit maximus? Attention à ne pas voler trop haut et dénigrer le monde, ou tu pourrais te brûler les ailes et je serais là pour toi. Non, pas pour te rattraper non, pas exactement. Dans ce tableau, je serais plutôt celle qui te balancerait de l'essence dessus, histoire que tu flambes plus vite. Ben quoi, tu t'attendais quand même pas à ce que je te fasse un câlin, si? Tes airs de gros dur marchent pas, et peu importe ce qu'il s'est passé à New-York avant, ici, c'est moi qui fait la loi, et tu ne fais pas partie de mon schéma. Si tu y tiens, retournes à New-York au lieu de me tenir tête, car un eau jour, tu vas vraiment finir par le regretter.

- Partenaire de chimie -

Alors là c'est le pompon! Je n'aurais jamais imaginé qu'un simple petit humain dans ton genre arriverait à rattraper toutes mes tentatives de sabotage. Car, oui, il faut bien l'admettre, j'aime ruiner les TP's de mes partenaires. Sauf que tu arrives toujours à rattraper le coup et m'empêcher de tout faire exploser. A croire que t'a le pouvoir de prévision de catastrophes, en plus de celui de m'ignorer royalement je veux dire. C'est quoi ton problème? T'es tellement indifférent à tous mes faits et gestes que c'est à se demander si t'es pas une sorte de robot...à moins que tu ne caches quelque chose? Mais ne t'en fais pas, un jour ou l'autre, je trouverais le moyen de te faire réagir. J'ai un semestre entier de marge avant le prochain roulement, je pense que j'aurais largement le temps. Prépares-toi à en baver.

- Frère de cœur -

On se connaît depuis notre enfance. Au début, on était juste voisins. Puis au fil du temps, on a commencé à sympathiser. D'un autre côté, je n'avais pas le choix: quand mon père rentrait tard du travail, tu étais mon baby-sitter d'office. Même si ça ne me plaisait pas et que je t'ai parfois mené la vie dure, tu ne m'en as jamais voulu. Mon fort caractère ne t'a jamais fait peur et tu as su m'amadouer, si bien que je te considères presque comme mon grand frère. Désormais tu es parti faire ta vie et n'habite plus cette maison voisine de la mienne. Ou plutôt de mon ancienne maison, puisque je vis maintenant à l'internat. Il paraît que tu as monté ta propre entreprise comme tu le voulais. J'espère que j'arriverais à réaliser mon rêve tout comme toi. Je viens parfois te demander conseil sur certaines choses, après tout, un grand frère c'est fait pour ça, non?